Je sens que ça va être du grand n’importe quoi ce Live
Report. D’une part parce que j’étais en forme hier soir (traduis-le comme tu
veux). Et puis bon… Du death et du Grind en général ça se prend pas le choux, c’est
aussi décomplexé qu’un habitué de la Fistinière devant un reportage sur Anal
Théo et les matraques.
Mais remettons les choses dans le contexte. Il y a deux
semaines de ça, j’apprends le suicide de Gary, le chanteur de LARDON. Si ce nom
te parle pas, sérieux…Casse-toi de mon blog, va crever la gueule ouverte, j'te pisse à la raie. Du peu que j’avais parlé avec lui,
c’était un gars pas prise de tête, à l’humour Grind décapant et même un peu réservé sur les bords. Bref, ça m’a fait tout drôle. Ayant loupé la crémation (boulot
oblige), je me devais donc de venir à ce concert hommage en quelque sorte, car
ils étaient prévus à l’affiche.
Et dès l’arrivée d’In Purulence sur la scène, ça balance que
le concert est un hommage à Gary justement. Petit frisson et c’est parti pour 4
heures de musique qui tâche les culottes de ta grand-mère. J’ai vu le nom
passer pas mal de fois dans la région, les mecs étant de Béthune et autant le
dire tout de suite : je débarque vraiment comme un con au milieu d’un
concert dont je ne connais qu’un seul groupe (Death Agony). In Purulence c’est
quoi ? Du Death bien brutal qui défriserait la permanente d’un guitariste
de Glam. Actuel sans tomber dans le
piège de la modernité technique ou le Brutal Death chiantissime et pas trop Old
School non plus mais ayant bouffé du Cannibal Corpse pendant des années et te
le vomissant en pleine face sans toutes ces fioritures techniques-mes
couilles. T’as toujours le petit solo bien placé ou la petite mélodie qui fait
mouche et les mecs s’éclatent, bien que les instrus sont assez statiques…Dommage.
Surtout que les gars ont donné leur premier concert en 2015 apparemment donc
faudra se motiver un peu. Mais heureusement, on a là un frontman bien en forme
qui n’hésite pas à aller haranguer le public, le sourire toujours aux lèvres et
faisant même pousser la chansonnette aux gens sur Verdun (avec ses riff
qui auraient eu leur place chez Marduk… Si si !). Autre petit souci pour
ma part : la batterie un peu trop en avant. Mais par contre, j’adore le
son étouffé de la caisse claire. Alors oui, je pense que c’est un groupe de
première partie, mais ils font ça vraiment bien. Du coup, j’ai plutôt pris mon
pied, déjà un coup dans le nez sévère avec le Before à la cave à bière de La
sentinelle, et puis faut aussi admettre que c’est structuré comme il faut.
Imagine un gros tractopelle en ossement humains lâché en plein camp de
manouche, un psychotique aux commandes réalisant un charnier bien sanglant, le
tout sur une lourdeur écrasante…Bah In Purulence c’est ça. Classique certes,
mais une putain de bonne mise en bouche. Ah oui, et j’y pense, le petit truc
qui m’a fait tiqué (bah ouais je sais, j’ai la critique facile mais je t’emmerde),
c’est le chanteur qui balance que nous sommes tous des Patriotes du metal….Mon
dieu, que j’ai horreur de ces slogans. C’est comme la grande famille du metal…Non
mais faut arrêter putain. Les ¾ du public en général peut crever la gueule
ouverte, y’a tellement de connards qui gangrènent la scène, ouvrez les yeux !
Alors peut-être que je me trompe sur la signification de ce titre de chanson,
mais nulle doute que j’ai préféré Verdun. Mais c’est mon côté enculeur de chèvre
ça je pense.
Bref, après cette très bonne mise en bouche, je me rends
compte que le barman à un bon coup dans le nez, que la borne d’arcade est
éteinte (pas de Street Fighter ce soir :( ) et que y’a de la musique années 90 entre chaque groupe, et ça c’est bien FAT !
Enchaînant Pils sur Pils (bière plate, ils devraient changer pour de la Jupi),
voilà Death Agony qui enchaînent. Un bail que je les avais pas vu tiens, et
mine de rien, ça m’avait pas mal manqué. J’en ai toujours eu de bons souvenirs
en fait et je pense que quiconque ne les ayant jamais vu mérite une flagellation en place pubis à grand coup de barbelés rouillés. Bref, la Blitzkrieg
commence et putain c’est comme dans mes souvenirs, juste avec un œil et une oreille plus
critique aujourd’hui. Alors que j’en avais le souvenir d’un gros truc de Brutal
Death basique qui envoyait du jambonneau en pleine face d’un salafiste
sodomite, je me rends compte que c’est au-delà de ça. Ce qui m’a marqué direct
c’est ce côté apocalyptique (dans le bon sens du terme) constamment au cœur des
compo. Compos qui, avec le recul, sont quand même ultra bien foutues et
accrocheuses. Du break là où c'est nécessaire d’en foutre, du lead parfaitement
intégré, du riffing plus lent pour mieux te défoncer la tronche avec un batteur
digne d’un marteau-piqueur en pleine zone de désamiantage…Bref, du très très
très lourd et le son est vraiment mieux sur Death Agony. Tu vas dire que je
pars très très très loin, mais j’ai l’impression d’entendre du Brutal Death blackisé en fin de compte, comme du Deströyer 666 qu’aurait copulé avec Demigod sur
fond de Necrowretch sans l’écho sur la voix. Ouais je pars loin, mais faut
essayer d’imaginer une partouze incestueuse entre tout ça (tout en restant bien
axé Death Brutal hein, j'insiste là-dessus), et tu peux t’y retrouver. Moi, perso, j’ai le cerveau
qui va rendre l’âme. Et puis je suis toujours impressionné par la prestance de
Milouse au chant. Guttural as fuck mec ! Alors que le gars à une voix
assez douce quand il te parle en fait mais sa présence sur scène te fait l’effet
d’une armoire à glace éhé. Pas le mec à faire chier je pense. Les plus calmes en
apparence sont souvent ceux qui peuvent te laminer la gueule en cas de
provocation. Pour ce qui est du final, gros bordel qui verra la gratte de
Milouse lâcher et du coup, continuer à une seule gratte, le chanteur se
consacrant exclusivement à la chansonnette purulente et venir nous taquiner dans
le public, ce qui m’aura valu le réveil de ma côté fêlée ahaha. Mais ça valait
bien le coup, moi le mec qui est de plus en plus statique en concert, rejetant tout ce qui touche aux « pogo » (terme de metaleuleux
que je hais avec le temps), circle pit et slam de merde. Bref, faut admettre
que j’ai bien évacué le stress comme un puceau dès qu’on lui touche le bout de
pine. Petit regret pour ma part : l’absence de la reprise de Paranoid,
mais je ne sais plus s’ils la jouent encore, ils en ont sûrement eu marre et ça
se comprend.
Allez hop, le temps de passer à la Barbar (ouais j’en peux
plus de leur Pils à la con), et on va voir ce que donne le Black/Grind de Putrid
Lust. Les mecs sont deux : un chanteur et un guitariste, plein de sang sur
la gueule, en fond, une boite à rythme à la con. Et alors….alors quoi ? Bah
figure-toi que c’est loin d’être mauvais. Ou alors si dans un sens, dans le
sens de la scatophilie, du grand n’importe quoi apocalyptique et de la
vénération du Malin pornographique. Bah écoute... tout ça mélangé, je trouve le
truc ultra bien chiadé. Et justement, c’est ce côté à l’arrache qui fait mouche
chez moi. Alors résumons
la chose au mieux possible : tu prends toute la violence de Impaled
Nazarene (alors c’est peut-être le T-shirt du gratteux qui m’influence) sans le côté Rock-n Roll et tu
la balances version Grind bordélique, le tout entrecoupé de passages
électro/années 90/trip de drogués et des blagues de 2 secondes ou des discours
scato et PAF !! Grosse branlée en pleine gueule. Et je culpabilise pas d’avoir
balancé plein de doigts d’honneur au groupe parce que c’était justement dans l’esprit.
Franchement, je m’attendais pas à autant de violence et de liquéfaction du
cerveau sur Putrid Lust. Je trouve du coup qu’ils portent mal leur nom,
parce que tu t’imagines voir un groupe de Death bidon et en fait…C’est juste
une putain de gangrène du cerveau express qui te donne envie de te rouler à terre
et finir total PLS…Mais un PLS scatophile (PLS Caca), satanique (PLS Bouc noir)
et purulent (PLS Brain Dead). Et ceux qui viennent d’y voir une référence à
Kaamelott ont gagné…toute mon estime (référence aux inconnus par-dessus le
marché). Bref, excuse mes palabres, j’ai repris une binouze par-dessus alors
que j’ai pas dessoûlé d’hier. Donc pour revenir au concert, j’ai surkiffé, j’ai
pris ma branlée, j’ai adoré, j’ai jamais vu de groupe pareil et putain ce que c’est
bon ! Et finalement, les gars sont vraiment carrés et talentueux dans leur
bordel merdique, c’est ça qu’est bon !! Même quand ils touchent au Punk, j’en
veux pour preuve cette chanson qu’on peut voir sur leur facebook d’ailleurs. GG
Allin Black Crust quoi aha. Pour résumer : concert gagnant pour le
groupe, apocalyptique as fuck et crachant toute leur haine de l’humanité sur
fond de caca purulent. J’espère simplement qu’à leur prochaine date, y’aura
plus de public, parce que je ne sais pas si c’était les 3 concerts en même
temps ce samedi (Celeste à Béthune et Vortex of End à Bruxelles) ou le fait
que ça se passe à Valenciennes, mais j’ai trouvé la salle vide …
Bref, les absents ont torts et n’auront pas eu la joie de
savourer la musique recherchée de Anal Geriatric Infection…non j’déconne, c’était
ultra n’importe quoi. Si t’apprécies Gouda’s Hole et Mulk c’est pour toi. Et
perso, ça me fait plutôt marrer. Quoi de mieux qu’un connard cagoulé ayant fait
mumuse avec des claviers électros et une boite à rythme dégueulasse qui te
grogne en pleine gueule avec ses deux micros pitchés quand tu viens de voir 3 groupes où tu dois déjà
débrancher ton cerveau ? Bah c’est parfait pour te cryogéniser les
neurones, et ce grand bordel totalement absurde m’a fait passé un moment
excellent. Le peu du public dansait comme à un concert de Grind (mais finalement, c'est vrai que c'est un sous-genre du Grind), t’avais l’impression
de vouloir rire comme un psychopathe en dévorant des intestins et faire caca
sur des tétraplégiques. Moi je dis bingo ! Et viens pas me sortir « c’est
pas de la musique, c’est n’importe quoi, c’est honteux de faire des trucs
pareils, c’est…. » BREUM !!! Ok je suis assez clair là ?? Je t’enverrais
cordialement matter l’épisode sur le caca de 2Guys1Tv, cette sainte émission,
non sans t’avoir préalablement sodomisé aux gros graviers. Bon, pour faire
simple, j’ai pas pris de notes sur AxGxI, du coup je sais pas trop quoi dire
mais je pense avoir été à l’essentiel avec mes souvenirs d'alcoloo heureux.
Un agréable moment, toute la bande de potes réunie, de la
bière à foison, du gras, du lourd, de la violence, et un bar vraiment sympa.
Pensez juste à changer votre Pils les gars parce que j’ai juste envie de la
vomir quoi.
Merci à l’asso (si asso il y avait, j’avoue je suis venu un
peu à l’arrache, sans me renseigner sur rien), au bar, au (peu de) public
présent, et aux groupes, tous bien classieux dans leur délire. Mention spéciale
à mon tio (mais grand quand même) Milouse qui m’avait manqué sur scène et qui
nous à prouvé qu’il savait gérer les problème technique éhé. Et surtout, merci
aux potes ! J’veux pas faire mon sentimental de merde mais sans ces
mecs/gonzesses, je crois que je me bougerai quasi jamais en concert et je
perdrai beaucoup de bons moments priceless. AAAAAAAAARGH allez, merci d’avoir
lu ma prose dégueulasse et ONLY LIVE IS REAL Bordel !!!!!!!!!!!!!!!
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