Quatre putain de mois sans faire de
Live Report!!! Désolé pour l'absence mais j'ai eu des soucis
personnels qui m'avaient contraints à fermer le bazar. Mais le
principal c'est de revenir encore plus fort, et c'est un truc que les
antifas comprendront jamais. J'en veux pour preuve cette déportation
(mouahahaha) du concert d'hier à Diest. Concert initialement prévu
sur Liège mais, sous la pression des antifas belges et sous prétexte
que les groupes seraient soi-disant nazis, la péniche Liega a préféré organiser un concert Black metal against fascism ou une
connerie du genre...sans aucun groupe de Black...uniquement du punk de gauchiasse. C'est aussi logique
qu'un nationaliste français glorifiant le 3ème Reich, m'enfin...
Bref, ni une ni deux je t'écris ce
Live Report à l'arrache (comme d'hab en somme), d'une parce que je
suis claqué, et de deux parce que je retourne voir la tournée en
question sur Lomme ce soir alors que je taffe demain.
C'est donc les allemands de Ius
Talionis qui doivent motiver la trentaine de personnes venue assister
au concert...Dans une salle de capacité 600 personnes... Aie! Et
après ça se plaint qu'il n'y a pas de concert, mais ça se bouge au
Graspop ou au Throne fest sans soutenir les orga locales. Mais bon,
si tu me lis tu sais que je crache à la gueule de ce public de merde
qui se veut intègre mais est trop occupé à chialer dans sa chambre
chez Maman pour se bouger le fion aux dates. Bref, Ius Talionis est
le seul groupe que je ne connais absolument pas ce soir. J'ai
toujours un peu peur des premières parties mais, pour le coup,
j'étais sur le cul! Les mecs te sortent un Black à la fois
dissonant, apocalyptique, violent et mélodique. C'est simple : à
l'instar d'un Aegrus, ils synthétisent tout ce qui se fait de mieux
dans le Black depuis 20 ans, ils l'ont digéré et te le vomissent à
la gueule comme un pestiféré qui convulse. Aaaargh moi je deviens
fou devant ça, ils m'ont foutu une claque monumentale et rajoute à
ça ce genre d'interludes sumériennes ésotériques qui te fout
dans l'ambiance. Puis ce chanteur qui a bouffé du vieux Gorgoroth
pour nous agresser de sa voix haineuse. Pfiou! Putain de prestance,
les gars prennent leur pied et crachent leur haine comme pas
possible! A tel point que certains passages me faisaient même penser
à du Marduk (Legion), alors que je chie sur PanJoy Division Marduk.
En résumé, tout y est : fumigènes, trémolos, mid tempo alterné
avec de la pure violence, musique saccadé et guerrière sans tomber
dans le brutal. A suivre!!
Enchaîne alors Griffon et je t'avoue
que je venais spécialement pour eux. Leur premier Ep, j'avais
vraiment apprécié...Mais c'est sans compter ce putain d'album
découvert il y a quelques mois. Pour l'anecdote, les mecs te sortent
un Black aux antipodes du satanisme tellement éclusé et servi
jusqu'à l'indigestion tel l'obèse des Monthy Python dans Le sens de
la vie. Ici, on est sur de la pure histoire et culture française.
Mais bon, dès que tu parles culture de ton pays, évidemment, les
antifas peuvent pas s'empêcher de chasser la sorcière. Les mecs te
servent un Black à la limite de la technique et de la mélodie sans
trop en faire. En fait ça reste assez discret mais ça marche du feu
de Satan tellement c'est bien dosé. Ecoute un peu ce thème au début
de La cité est perdue avec ses relents de Mgla!! Et c'est sans compter l'introduction de La cité est perdue. Quand des groupes te sortent
ses samplers pareils en live, je ne peux qu'approuver! T'es totalement
dans l'ambiance et putain..j'avais envie d'embarquer Jacquouille et
d'aller pourfendre les sarrasins à grands coups de riffailles qui te
prend aux tripes. Alors le son rendait peut-être pas aussi net que
pour le premier groupe mais franchement, connaissant quasiment chaque
chanson, j'ai trouvé ça merveilleux. Les mecs étaient ultra
motivés, avec ce chanteur à la prestance unique qui te donne
l'impression de voir un zombie putréfié qui convulse, tombant
souvent à genoux, en extase devant la beauté de l'Histoire, abattu
par les batailles et agressif dans son combat contre l'ère moderne.
Je pars loin mais, comme d'hab, j'te balance mon ressenti à chaud.
Ecoute-moi aussi ces duos de voix qui marchent à merveille. C'est
tout simplement transcendant et j'en redemande! On aura eu l'occasion
aussi d'entendre deux nouveaux morceaux et une reprise en fin de set
de Watain (Malfeitor), que j'ai galéré à reconnaître. Non pas
qu'elle ai été mal exécutée, bien au contraire. Non, c'est juste
que des fois, t'as des chansons comme ça que tu connais mais
impossible de foutre un nom dessus. Ah oui aussi : c'était une idée
géniale de foutre de la percu martiale où le chanteur s'amuse à
tabasser le fût pour soutenir le batteur. Ce genre de truc j'en
redemande et, je pense que ce soir, dans la petite salle du Bobble ça
va être une pure tuerie.
Seule Setlist que j'ai chopé ce soir :
Har Hakarmel
La cité est perdue
L'arbre blanc
Souviens-toi, Karbala
Jérusalem, Ô Jérusalem
Tout est accompli
Malfeitor (Watain)
Le temps de bouffer une part de la
merveilleux pizzeria Nabil en food truck (apparemment ils sont tout le
temps au Méan et je regrette de ne jamais avoir bouffé là-bas
parce que pour pas cher, tu bouffes comme un putain de roi!!!!) et me
voici devant Moonreich. Un groupe de Paris que je vois pour la
cinquième fois. Déjà pendant les balances, les mecs poussent leur
univers à fond avec cet instrument à vent qui tournoie dans ta tête
à tel point qu'on dirait une chanson à part entière pour un projet
de Dark Ambient. Les gars sont carrés, j'ai rien à redire. Ils te
balancent leur Black sans compromis, rempli de haine et d'une
violence à renvoyer Marduck le canard dans sa forêt brûler des
maquettes d'église. Un chanteur charismatique qui aurait sa place
dans n'importe quel groupe de Black : perfecto, maquillage angoissant
et hurlements tirant sur les graves. Mais là où le bât blesse avec
moi, c'est justement ce côté jusqu'au-boutiste qui te fait
suffoquer, où tu comprends absolument rien à ce qu'il se passe
devant toi. J'avais toujours plus ou moins trouvé ça pas mal mais
sans plus, mais ce soir j'avoue m'être fait chier. Je pense qu'avec
le temps je me retrouve à être saoulé par tous ces groupes qui
balancent la sauce sans aération sous prétexte de jouer du metal
extrême. C'est pas mauvais en soi (j'ai capté pas mal de riffs
vraiment fat!), mais j'accroche pas du tout. Y'en a à qui ça a plu.
Grand bien leur en fasse, mais perso, j'ai été piqué un somme dans
ma caisse.
Et voici le moment tant attendu : Sale
Freux pour un de leur rare concert malgré une carrière assez
prolifique (ça doit être leur 5ème concert en tout et pour tout).
Sans introduction orthodoxe ou autre connerie, les mecs te balancent
Edelweiss en pleine poire. Et tel le pouilleux réveillé par le coq,
me voilà fébrile, agressé par un chant de corbeau en plein
décès. Et c'est ça qui fait la force du groupe. KPN peut rester
dans son trip de beauf aviné, Sale Freux est carrément plus
dégueulasse, que ce soit au niveau des ambiances, du chant, des
compos ultimes que le gaillard nous à concocté (et j'ai trouvé ça génial qu'ils ont pas joué Santé nom de freux, vu que les mecs qui sont venus les voir connaissent que celle-là apparemment...). Ici, pas de
Racaille Black Metal...Juste de l'utra rural en puissance. Regarde
moi ce Dunkel aux doigts en plumes de corbeau et chaque membre du
groupe se gargarisant de gros rouge qui tâche, sans laisser le
public en reste car les mecs font passer régulièrement la
bouteille de pinard tout au long du concert. Je reviens sur la voix
mais c'est une pure claque. Imagine un hystérique en pleine crise de
démence mais sans te donner l'impression d'être devant un énième
groupe de dépressif qui s'ouvre les veines avec une feuille de
papier. Non, ici c'est de l'hystérie haineuse qui donne envie de
dynamiter les fondation de la civilisation et du système qui nous
phagocyte petit à petit. Alors du coup, par rapport aux albums, je
trouve le rendu ultra mélancolique et haineux mais scéniquement,
c'est tellement bien géré que ça te laisse un vieux goût rance
qui te donne juste envie de picoler jusqu'à l'évanouissement. Je me
doute que le gars doit être assez avare en live par souci de confort
et de haine envers les gens, et je peux le comprendre...Quand je vois
les 2-3 néo nazis boutonneux devant qui essayent de pogoter entre
eux comme des branleurs à un concert de Korn. Triste public...
M'enfin, ça me fait tiquer sans vraiment m'atteindre. J'ai compris
depuis longtemps que le public était composé d'une majorité de
poseurs qui veulent qu'on les remarque.
Allez crever!
Bougez-vous le cul aux dates qui en
valent la peine!!!
ONLY LIVE IS REAL!!!!
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